«Etre chef de file de l’opposition ne veut pas dire réaliser à la place du président IBK» La section d’URD en commune I du district, a tenu une conférence débat, samedi 18 avril au centre multifonction de Doumazana en commune I, en présence de plusieurs personnalités politiques et membres de ladite section à savoir, Le secrétaire général, M. Abdoul Aziz Dicko, M. Bahiny Sangaré la présidente des femmes, Mme Bocoum Aichata Koita, le président de la Fédération M. Samuel Diarra, Iba N’daye, Gouagnon Coulibaly etc. Ladite conférence était présidée par le secrétaire à l’Organisation.
L’occasion a été mise à profit de féliciter et remercier l’honorable Soumaïla Cissé, chef de fil de l’opposition au sein de l’assemblée nationale.
Pour sa part, le président du parti, M. Soumaïla Cissé, il a souligné que sa formation est présente sur toute l’étendue du territoire malien.
Actualité oblige. Parlant des négociations d’Algérie, il a noté qu’il existe, à l’heure actuelle, plusieurs pays mais que l’Algérie s’avère le chef de file de la médiation.
« Ce que nous voudrons, c’est construire une démocratie car la démocratie ne peut marcher sans opposition ». L’opposition malienne, a-t-il martelé, jouera pleinement son rôle.
Parlant du statut de l’opposition, le conférencier a rappelé que son monopole ne revient pas au Mali qui n’est d’ailleurs pas le premier à l’adopter. Il existe déjà au Burkina, au Niger, en Mauritanie, au Congo et dans les pays anglo-saxons… « C’est pour permettre le contrôler l’action gouvernement, de faciliter le dialogue entre la majorité et les partis qui ne sont pas dans la majorité et de décider un cadre de travail ».
Naturellement, les échanges ont porté sur la « mauvaise gouvernance. Les doléances des militants de la commune ont porté, entre autres, sur: la rupture des adductions d’eau à Boulkassoubougou kloubléni il y a deux mois, le chômage des jeunes, l’insécurité grandissante, les pourparlers d’Alger….
Répondant aux militants, L’honorable Cissé dira : « Je ne suis pas président de la République du Mali. A la suite des élections présidentielles, j’ai obtenu 10% des suffrages des maliens. Etre chef de file de l’opposition ne veut pas dire, réaliser à la place du président IBK».
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