Critiqué d’avoir entamé tardivement les négociations avec les groupes Armés du Nord conformément à ce que préconise l’accord de Ouaga après l’élection du nouveau président, le président IBK est sortie de sa réserve pour répondre à ses détracteurs.
Et concernant le résultat des huit mois de négociations, le président a évoqué le sujet enfin de se prononcer sur le paraphe dudit accord.
La Capitale du Mali a abrité le mercredi dernier, la 17ème Conférence des chefs d’Etats du CILSS. Cette rencontre a enregistré la présence des chefs d’Etat de plusieurs pays membres de l’Organisation. L’événement a été mis à profit par le Président de la République du Mali de revenir sur l’accord d’Ouaga et d’évoquer le préaccord d’Alger.
Pour rappeler, le président IBK après son investiture a été critiqué pour avoir ignoré l’accord d’Ouaga pour entamer les négociations avec les mouvements armés en vue de rétablir la paix au Mali. Ce qui lui avait attiré la foudre de certains de ses détracteurs qui ont mis en doute la volonté de ce dernier à s’engager dans le processus de la paix.
Ainsi, la semaine dernière, IBK, lors de son discours de clôture à la rencontre du CILSS a rappelé toutes les bonnes volontés de son gouvernement à instaurer la paix au Mali. Une raison pour laquelle, il a donné des éclaircissements sur le motif du retard accusé dans la reprise des négociations avec les groupes armés.
« Au fil des mois, nous avons subi de toutes les agonies au Mali voulant faire croire que nous ne voulons pas nous engager dans la paix. Nous ne pouvions pas nous engager dans les négociations sans pour autant défricher la situation. Parce que le problème du nord est un problème de gouvernance», a-t-il rappelé.
Un accord de compromis !
Lorsque certains de ses détracteurs s’agitent aussi pour dénoncer le préaccord d’Alger, le Président de la République du Mali a répondu de sa manière. « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord. Nous avons toujours des points d’amendements. Mais lorsqu’on comprend le sens profond du terme négocier, l’on comprendra qu’il y a des compromis. Pas de compromission ! ».
Pour fermer cette épisode, il a tendu sa main aux compatriotes égarés afin qu’ils s’engagent dans la dynamique d’une paix définitive, avant de leur inviter à signer l’Accord déjà paraphé par le Mali.
M Diakité