« Nous avons eu le courage à Alger de prendre nos responsabilités face à la Médiation internationale élargie aux USA », a déclaré pour sa part sur son compte Twitter un porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion), en évoquant le refus de parapher l’accord. Dans un message en arabe publié sur son compte Facebook, ce porte-parole fait état de « menaces » à l’encontre de la CMA, assurant que celles-ci ne feront que « renforcer l’adhésion du peuple de l’Azawad à sa cause », en référence à l’appellation du Nord du Mali par les rebelles.
Les rebelles annoncent une réunion le 4 mai à Nouakchott
Officiellement, la Coordination refuse toujours de parapher l’accord. Les médiateurs ont un espoir cependant. Les mouvements de l’Azawad qui doivent quitter Alger comptent se réunir de nouveau à partir du 4 mai à Nouakchott.
La CMA dit prendre « acte » du communiqué de la médiation internationale
L’un des porte-paroles de la CMA, Moussa Ag Assarid, joint par l’AFP dimanche, a affirmé que la rébellion avait « pris acte du communiqué de la Médiation internationale » sur la signature le 15 mai à Bamako, précisant qu’elle ferait connaître sa position après le retour de la délégation à Alger.
Des divergences au sein de chaque mouvement
Si les réunions officielles sont terminées, des membres de la Médiation ont passé de longues heures dans les couloirs de l’hôtel à s’entretenir avec différents leaders de la Coordination, un à un. Selon un participant, les médiateurs ne tentent plus d’obtenir l’accord de tous les mouvements, mais espère diviser. Aujourd’hui, dans chaque mouvement de la CMA les avis divergent en interne sur la position à adopter.
Par L'Indicateur du Renouveau
Source: L'Indicateur du Renouveau