Les responsables du Mouvement populaire du 22 mars (MP22) ont organisé mercredi 15 avril une conférence de presse sur l'évolution de la situation socio-politico-sécuritaire du Mali. À la Maison de la presse du Mali. Elle était animée par le secrétaire général du MP22, Pérignama Sylla, accompagné par le secrétaire à la communication, Mohamed Tabouré et Me Mariam Diawara.
Selon le secrétaire général du MP22, Pérignama Sylla, de tous les régimes, de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, celui d’IBK est le pire. «Nous ne le cachons pas. Même ATT a résisté aux velléités d’intrusion de la France et de l’armée française au Mali. ATT a géré les Français en disant qu’ils ne peuvent rien construire chez nous, mais ils peuvent nuire. C’est comme ça qu’ATT a essayé de gérer les Français en disant qu’ils peuvent rien m’apporter de bon, mais si je ne fais pas attention, ils vont me créer des problèmes», a-t-il expliqué. Selon Pérignama Sylla, «au moins ATT avait cette intelligence de comprendre cela. Mais IBK aujourd’hui croit que la France est le Bon Dieu qui décide de tout pour le Mali».
Il a par ailleurs laissé entendre qu’il n’y a pas de grand pays sans une grande armée. «Un pays a beau d’être le plus riche du monde, mais sans une armée forte, soutient-il, personne ne le prendra au sérieux». À l’en croire, «Kankou Moussa est aujourd’hui considéré par les Occidentaux comme l’homme le plus riche de l’histoire du monde. Et pourtant, c’est Soundiata Keïta qui est le plus connu parce que c’est un guerrier». «Un pays n’existe pas sans armée. C’est pourquoi nous en voulons à IBK parce que quand il est venu au pouvoir, la première des choses à faire, c’était de mettre l’accent sur l’armée», a-t-il ajouté.
Quant au secrétaire à la communication du MP22, Mohamed Tabouré, il a expliqué qu’«IBK et son régime représentent en fait la trahison et les concessions criminelles, honteuses et inacceptables faites aux impérialistes français, tendant à instaurer l’occupation militaire du Mali par Barkhane et la Minusma ainsi que l’occupation économique et politique du Mali par une médiation et un comité de suivi international».
Diango COULIBALY