Pendant la période des négociations d’Alger, le ministre des Affaires étrangères et du Développement international de la France, Laurent Fabius, ne cessait de dire qu’il faut faire vite pour aller vers un accord. À chaque sortie, Fabius demandait aux différentes parties d’aller vite, mais depuis le paraphe par le Mali et d’autres partenaires, on ne l’entend plus parler. Peut-être que c’était une manière pour le ministre français de mettre la pression sur le Mali et non le Mnla. Parce qu’actuellement, le Mnla et alliés ont refusé de parapher le document, mais la France ne dit rien. Les Maliens, dans leur grande majorité, ont compris le jeu de la France dans cette affaire, mais personne ne savait auparavant que la France ne pouvait pas parler au Mnla. Le blocage actuel dans le paraphe du document n’est point une surprise, dans la mesure où les médias français qualifient l’accord de «document boiteux». Fabius doit parler s’il est neutre. Sinon le monde a compris les multiples jeux de la France dans cette affaire.