L’établissement se donne de nouvelles règles de fonctionnement. Pour mettre fin à certaines confusions et améliorer ses performances
Elle a démarré depuis plus deux décennies et se prolonge encore de nos jours. La vaste réforme macro et microéconomique, initiée par l’Etat, a notamment permis la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire et institutionnel. Sur le plan structurel, il s’agit pour l’Etat de se désengager du monde des affaires à travers la privatisation de ses entreprises. Sur le plan macroéconomique, la privatisation contribue à rétablir les grands équilibres, particulièrement au niveau du budget de l’Etat. Au niveau microéconomique, cette même privatisation apporte une plus grande efficacité dans l’action par rapport aux pratiques qui avaient cours dans la gestion publique.
L’entreprise privée du type managérial favorise en principe la pose de garde-fous plus efficaces au niveau de la gestion, renforce les mécanismes de contrôle et permet une meilleure circulation d’information à moindre coût. Sa démarche l’oppose donc à l’entreprise publique qui crée dans la plupart des cas un environnement défavorable à l’efficacité économique, notamment par une situation de monopole, un faible degré de contraintes par rapport à la faillite et à l’insuffisance de trésorerie, une anémie envers la notion de risque et l’absence de répartition claire de responsabilités en son sein, sans oublier ses coûts de production exorbitants.
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