Une commission de négociation composée de sages de l’administration fiscale et de responsables du département des finances a pu trouver un terrain d’entente avec le syndicat et éviter une paralysie de l’activité fiscale
Le fait est incontestable. Une grève dans les services de l’assiette est très coûteuse pour les finances publiques. Elle perturbe le fonctionnement de l’Etat car l’administration fiscale couvre une bonne part de la dépense publique en fournissant plus de 40% des recettes fiscales du pays. Cette importante administration s’apprêtait donc à vivre une semaine mouvementée si le préavis de grève de 48 heures reconductible, annoncé par le Syndicat national des travailleurs des impôts (Syntim), n’avait pas été levé hier après-midi.
A l’origine du mécontentement : la lenteur dans la mise en œuvre des engagements pris par le département des finances à la veille d’un premier débrayage (13-15 août 2013). Ces engagements ont principalement trait à la relecture de textes régissant l’octroi et la répartition de primes et fonds communs. A l’époque, plusieurs commissions paritaires administration/syndicat avaient été mises en place et des projets de textes consensuels élaborés et transmis au département des finances.
Depuis, les agents des impôts attendent l’adoption et l’application de ces textes. Cette vieille revendication revient chaque année à la même période, au moment où les soldats de l’économie s’apprêtent à recevoir les primes et gratifications des fonds spéciaux.
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