Le village de Sénou, situé en Commune VI du District de Bamako, connait auourd’hui de nombreux accidents mortels de la circulation routière, causés par des engins à deux roues, des Sotrama et des gros porteurs.
Tous les jours, on enregistre 1, 2 ou 3 morts. Lundi dernier, 1 mort, le dimanche d’avant, 2, et mardi matin, dès l’aube, 1 autre décès. Pour attirer l’attention de nos plus hautes autorités, le Chef de village de Sénou, Badian Coulibaly, et cinq de ses Conseillers se sont rendus au ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement (METD).
L’objectif de leur visite était d’expliquer au ministre Mamadou Hachim Koumaré la situation qui prévaut actuellement à Sénou, afin qu’il puisse prendre les mesures idoines pour mettre fin à ces décès dramatiques, qui endeuillent chaque jour les populations du village.
Malheureusement, le ministre en charge des Transports était en déplacement sur l’Algerie. Ce n’est donc que partie remise. En attendant, les autorités villageoises ont des solutions à proposer, dont la première est de poser des ralentisseurs sur les voies qui traversent Sénou.
Car le marché et l’école sont situés au bord du goudron, un axe très fréquenté. Le risque est donc grand et le péril permanent. Des usagers du marché et des élèves sont les victimes des accidents mortels, car surpris par l’allure excessive des motos et des véhicules.
Les populations de Sénou demandent donc au ministre en charge des Transports de procéder dans les plus brefs délais à ma mise en place de garde-fous pour réduire les accidents de circulation routière.
Pour ce qui est de la sécurité des personnes et de leurs biens, là encore les populations de Sénou ne dorment que d’un œil. De ce côté, c’est le ministre Sada Samaké qui est interpellé, car la sécurité n’est assurée que par quelques agents qui s’alignent au bord du goudron de 22 heures à minuit.
Adama Bamba