Le 15 avril dernier, les autorités administratives et sanitaires de Niono ont mis à profit la réunion préparatoire des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite (premier passage au titre de l’année 2015), pour informer et sensibiliser sur la grippe aviaire qui a fait récemment son apparition au Burkina Faso voisin.

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Publié le vendredi 24 avril 2015 | L’Essor

La rencontre présidée par le préfet adjoint du cercle de Niono, Karim Coulibaly, s’est consacrée dans un premier temps à la restitution aux participants des résultats de la campagne de vaccination contre la rougeole (108,20% de couverture sur les prévisions) et à la préparation d’un bon déroulement des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite dans l’ensemble des localités du cercle.
Dans un second temps, la grippe aviaire a focalisé les échanges. A ce sujet les docteurs Cheick Oumar Coulibaly et Ousmane Doumbia, du centre de santé de référence, et le docteur Mamadou Bagayogo, le chef secteur des services vétérinaires, ont fourni de larges informations sur les symptômes et le mode de transmission de la maladie qui serait d’origine sauvage.
Selon les médecins, le virus de la grippe aviaire est susceptible de se transmettre de personne à personne, par les sécrétions respiratoires à l’occasion d’éternuements ou de toux. Il peut aussi se transmettre par contact direct. « Nous devons redoubler de vigilance pour la détection rapide de tout cas suspect dans nos entourages », a recommandé Cheick Oumar Coulibaly.
Les cas suspects se définissent, explique-t-il, par une fièvre avec une température qui fait plus ou moins 38 degrés, associée à au moins deux de signes ou symptômes comme la toux, les maux de gorge, les douleurs musculaires, l’écoulement nasal, la détresse respiratoire.
A la fin des exposés, il a été recommandé de renforcer les règles d’hygiène habituelles pour prévenir la maladie. Il s’agit du lavage des mains au savon, du lavage des produits destinés à la consommation avec de l’eau javellisée, du lavage des mains au savon avant et après avoir manipulé des carcasses de volaille. Il va de soi qu’il est recommandé de bien cuire la viande ou l’œuf de volaille à consommer.
Les participants composés d’élus locaux, de représentants de la société civile, des chefs de services techniques, de représentants d’organisations féminines et de jeunes et des représentants des radios locales ont été invités à servir de relais pour véhiculer ces recommandations.

C. O. DIALLO
AMAP-Niono