Santé
Mortalité infantile : La SAV pour sauver des vies humaines
Publié le lundi 27 avril 2015 | L’Indicateur Renouveau
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La communauté internationale célèbre du 24 au 30 avril 2015 la Semaine africaine de vaccination (Sav). Cet événement vise, entre autres, à renforcer la sensibilisation du public à l’importance de la vaccination, accroître la demande de vaccination par les communautés, etc. Le comité de pilotage t était face à la presse le vendredi dernier pour promouvoir la vaccination comme un frein à la mortalité infantile.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a abrité le vendredi dernier la conférence de presse sur la Semaine africaine de vaccination (Sav). Elle était animée par Baba Tounkara, chargé du programme vaccination. A ses côtés, on notait le représentant du ministère de la Santé, Markatié Daou, Seydou Bagayoko de Lions club et la représentante du Cniecs.
Créée en 2010 à Malabo, la Sav est une initiative des pays africains, pilotée et coordonnée par le bureau régional de l’OMS. Elle constitue une opportunité unique pour les pays et les partenaires de renforcer les programmes nationaux de vaccination à travers un plaidoyer lobbying. Le thème de cette année est : « La vaccination, un don pour la vie ».
Les conférenciers ont évoqué la priorité de la Sav, qui est de renforcer les programmes nationaux de vaccination dans la région africaine en intensifiant la prise de conscience autour de l’intérêt et de l’importance de la vaccination, en accroissant la couverture vaccinale et l’administration des vaccins nouveaux et existants tout en accordant la propriété à la prestation de services aux zones difficiles d’accès devant bénéficier de programmes intégrés d’intervention de survie de l’enfant à impact élevé reposant sur de solides données probantes.
M. Tounkara, point focal à l’OMS, a indiqué que plus de 3 millions d’enfants de moins 5 ans meurent chaque année dans la région africaine et qu’un nombre important de ces décès pourrait être évité à travers la vaccination. Il a dénoncé qu’encore en Afrique, 1 enfant sur 5 échappe à la vaccination avec des raisons diverses, un approvisionnement insuffisant en vaccins, le manque d’accès aux services de santé, le manque d’informations exactes sur la vaccination.
Il a invité à l’application du Plan stratégique régional 2014-2020 approuvé par l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2012 afin d’assurer la vaccination universelle et de protéger le droit fondamental à la santé de chaque individu. Il a lancé un vibrant appel au gouvernement à renforcer la collaboration intersectorielle et mobiliser les ressources financières nécessaires pour améliorer les activités de vaccination.
Le représentant du ministère de la Santé, Markatié Daou, a remercié les partenaires qui soutiennent le programme de vaccination et a assuré que l’Etat ne ménagera aucun effort pour l’augmentation du taux de vaccination au Mali pour diminuer le taux de mortalité infantile.
Les activités de cette 5e semaine seront basées sur l’information, la sensibilisation, les activités sportives et de plaidoyer, etc.
Ousmane Daou
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