« Notre mandat au sein de l’Assemblée consultative, loin d’être un privilège, constitue pour nous un sacerdoce, pour ne pas dire une mission constitutionnelle que nous portons avec engagement, clairvoyance et professionnalisme, afin de pouvoir assumer notre rôle de conseiller des hautes autorités dans la formulation des politiques publiques ». C’est le nouveau président du Conseil économique, social et culturel (CESC), Boulkassoum Haïdara, qui parle. Il s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de clôture de la session inaugurale de la 5ème mandature du Conseil. C’était vendredi dernier.
Lors de cette cérémonie, le Premier ministre Modibo Keïta a procédé à l’installation officielle du nouveau bureau du Conseil économique, social et culturel, en présence de plusieurs ministres, dont celui du Travail, de la Fonction publique, et des Réformes de l’Etat chargé des institutions, Mme Diarra Raki Talla.
« Le gouvernement éprouve un immense plaisir à s’associer à tout ce qui touche de près ou de loin le Conseil, qui a une vue sur tous les aspects de la gestion de notre pays », a déclaré le chef du gouvernement, disant s’attendre à ce que l’institution puisse apporter au gouvernement toute sa contribution, toute son analyse, toute son expertise. « C’est vous qui êtes les échos sonores des préoccupations des populations », a ajouté le Premier ministre.
Modibo Keïta souhaite entretenir « des relations de coopérations franches, sincères et efficaces » entre l’exécutif et le CESC. Cela est indispensable pour que le Conseil puisse jouer son rôle véritable afin de réaliser le changement promis au Maliens.
« Les lignes directrices du dispositif managérial que nous mettrons en place, seront fondées sur l’ouverture, la transparence, le travail d’équipe et de gestion axée sur les résultats. Ce sont là les conditions sine qua non pour hisser notre institution au rang qui est le sien dans le landernau institutionnelle de la République », a assuré de son côté le nouveau président du CESC, Boukassoum Haïdara.
Il a relevé que l’environnement économique, sécuritaire et géopolitique est certes complexe, mais que le Mali saura relever les défis de la paix, de la réconciliation nationale, du dialogue social et de la cohésion sociale.
Quant à la gouvernance de l’institution, le président du Conseil entend consolider les acquis des mandatures précédentes.
Abordant le principal sujet qui domine l’actualité nationale, à savoir le projet d’accord d’Alger, Boukassoum Haïdara a souligné que texte est respectueux des lignes rouges fixées par le président de la République, que sont l’unité nationale, l’intégrité territoriale du Mali, la souveraineté de l’Etat et ses formes laïque et républicaine.
Cheick Moctar TRAORE