Plusieurs responsables du nord du Mali étaient réunis, ce dimanche, à Bamako, pour parler de paix. Un rendez-vous à moins de trois semaines de la date prévue pour la signature officielle de l'accord préparé à Alger. Après des mois de discussions et de négociations, le gouvernement malien, les milices pro-Bamako et la médiation algérienne ont validé un texte qui ne convainc toujours pas les groupes armés du Nord. La Coordination des mouvements de l'Azawad hésite toujours.
Intraitables sur la souveraineté du Mali, sur son unité, les cadres et ressortissants venus de Tombouctou, de Gao, de Kidal et même de Mopti, localité du centre du Mali, jouent à l’apaisement, se disent prêts à parler de paix avec les groupes rebelles. « Nous avons trouvé nos parents et les Touaregs, nos frères. Donc, on ne peut pas dire qu’on ne peut pas se réunir et le pardon est là, qui fait la singularité du peuple malien », estime Ousmane Diallo, ressortissant de la région de Tombouctou.
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