L’entraîneur national, Alain Giresse a tenu une conférence de presse le lundi 14 mai 2012 au siège de la Fémafoot pour apporter un démenti aux propos du vice-président de la Fédération malienne de football (Fémafoot), Moussa Konaté, en ce qui concerne son refus de renouveler son contrat.
Les trois points qui opposent les deux parties sont le maintien du staff médical français, la suspension de sa facture téléphonique qui est de 500 000 F CFA et la validation de la liste des joueurs sélectionnés par le bureau fédéral.
Le vice-président de la Fémafoot, Moussa Konaté avait organisé un point de presse le samedi dernier pour évoquer les points de désaccords entre la Fédération et Alain Giresse. Il avait montré que tous les points soulignés par Giresse dans son nouveau contrat étaient satisfaits. Alain Giresse, lors d’un point de presse animé le lundi 14 mai 2012, a démenti ces propos et indiqué qu’il ne compte ne plus renouveler son contrat qui se termine le 31 mai prochain. Il a aussi fait état de sa sensibilité face à la situation actuelle qui l’inquiète.
La Fédération qui a jugé incompétent le staff médical pendant la Can-2012 a estimé résilier leur contrat qui coûtait plus de 250 000 F CFA par jour en temps de compétition. Il s’agissant, pour la Fédération, de les remplacer par un staff local, une idée rejetée par Giresse.
Un autre point de désaccord, la facture téléphonique d’Alain Giresse qui est fixé à 500 000 F CFA par mois. La Fédération avait souhaité payer cette facture en fonction de relevés de l’opérateur téléphonique, une décision également rejetée par Giresse. Et s’agissant du troisième point ; à savoir : la validation de l’équipe par la Fédération, Giresse n’a pas admis cet état de fait.
Alain Giresse a évoqué plusieurs autres faits entre lui et la Fédération et des coups dont il a été victime pendant ces deux années à la tête de l’équipe nationale. Il a détesté l’attitude des dirigeants de la Fédération qui ne l’ont pas récompensé d’avoir remporté la 3e place de la Can passée. Il a fait état de plusieurs arriérés de salaires.