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Axe Bamako-Ouaga : Silence, ça rackette au poste frontalier !
Publié le mardi 28 avril 2015  |  Le Point
Transport
© aBamako.com par A S
Transport routier: grève de SOTRAMA (Société de Transport du Mali)
Bamako, le 25 mars 2013. Les minibus en charge du transport urbain et péri-urbain ont observé un mot d`ordre de grève.




Décidemment le «racket» est devenu un mode de vie chez certains agents des forces de l’ordre (la police). La pratique n’a plus de limite.

transport-camionsElle est même plus grave aujourd’hui sur les axes frontaliers. C’est le cas par exemple au poste frontalier de Koury sur l’axe Bamako-Ouaga. Là-bas, les policiers maliens se moquent de la mission à eux assignée. Ils se soucient plutôt de la «liquidité» à se partager. Et ils le font bien. Puisqu’ils exigent publiquement la somme de 1.000 Fcfa à tous les passagers des cars qui y passent. Et ce, au vu et au su de tout le monde. Personne n’échappe donc à la règle, même avec les pièces au complet (carte d’identité et carte de vaccination).

2828C’est donc en moyenne 70.000 Fcfa amassés par car qui passe. Ce qui est curieux dans cette histoire, c’est qu’aucun reçu n’est délivré aux passagers. Ce qui veut dire que le pactole amassé ne va pas dans les caisses de l’Etat. Où va donc cet argent ? Et Dieu sait combien de cars traversent cette frontière. Dans quel pays sommes-nous ? Si ceux-là mêmes qui sont censés protéger les populations, sont des «vendus». Pauvre Mali !

N’DJIM
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