Après la perte de Ménaka, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a échoué à convaincre ses partenaires à l’aider à riposter pour reprendre la ville, désormais sous contrôle du Gatia soutenu bénédiction par les populations, meurtries par un an d’occupation.
Le MNLA a aussi perdu le pari de mobiliser la communauté internationale contre le Mali, en présentant, avec le soutien de médias occidentaux, le Gatia comme le bras armée du gouvernement. Pour une fois, l’Etat a eu le réflexe qu’il fallait : condamner rapidement la reprise des hostilités.
Mais le prochain combat contre les rebelles aura lieu demain à Dakar où se tiendra le sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) auquel le MNLA veut participer. C’est un nouvel affrontement qui verrait le gouvernement boycotter cette rencontre si on devait y admettre les séparatistes en perte de vitesse. Il en va de sa crédibilité.
DAK