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Affrontement Gatia-Mnla : Choguel Maiga, « Le gouvernement n’est impliqué ni de près ni de loin dans les événements de Ménaka »
Publié le mercredi 29 avril 2015  |  Lerepublicainmali
Point
© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre Choguel Maiga sur l`actualité gouvernementale
Bamako, le 13 mars 2015. Le Ministre de de l’Economie numérique, de L‘Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Choguel Kokala MAIGA était devant la presse nationale et internationale pour éclairer la lanterne sur l`étape actuelle de l`enquête en cours sur l`attentat perpétré le 6 mars 2015 au restaurant "La Terrasse``.




Dans le cadre des activités de la Semaine nationale de la liberté de la presse (Senlip 2015), le ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Choguel Kokal Maïga a animé une conférence débat, le mardi 28 avril 2015 à la maison de la presse sur le thème « Medias et réconciliation ». Il était accompagné, à cet effet, par le secrétaire général du ministère de la réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane en présence du président de la maison de la presse, Dramane Aliou Koné, du parrain de la semaine, Mahamane Hamey Cissé. Lors de son exposé, le conférencier a fait savoir que le gouvernement du Mali n’est impliqué ni de près ni de loin dans les événements de Ménaka le lundi dernier.
« La presse a un rôle particulier et important pour le retour de la paix au Mali à travers le travail d’explication et d’interprétation de l’accord d’Alger afin que tout le monde puisse comprendre le document. Le rôle de la presse est d’aider les maliens à panser les plaies. La presse doit aider les maliens à se réconcilier. L’accompagnement, les conseils et critiques de la presse seront un apport pour le gouvernement », c’est en substance, ce que le ministre Choguel a souligné lors de cette conférence-débat, initié et organisé par la maison de la presse. Avant d’ajouter que le gouvernement compte imposer la paix pour abréger la souffrance de la population et pour le retour des réfugiés et des déplacés. Tous ceux qui ne veulent pas la paix, endosseront les conséquences car, dit-il, le retour de la paix est le dénominateur commun de tous les maliens. Il reconnait le rôle patriotique de la presse malienne. Par ailleurs, le ministre s’est beaucoup appesanti sur l’accord qui sera signé à Bamako le 15 mai prochain. « L’actualité de notre pays est dominé par la recherche de la paix. L’accord qui sera signé le 15 mai est endossé par l’Union Africaine et par les Nations Unies. Et la majorité des maliens adhèrent à l’accord. Le gouvernement garde espoir que tout le monde signera l’accord. Même nos frères de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) ont dit à la médiation qu’elles signeront l’accord », a-t-il dit. En réponse aux questions des journalistes concernant l’affrontement entre le Mouvement de Libération de l’Azawad (MNLA) et le Groupe d’Autodéfense Touareg Imghad et Alliés(GATIA), le ministre a fait savoir que «Le gouvernement n’est impliqué ni de près ni de loin dans les événements de Ménaka. Ce qui s’est passé le lundi (affrontement Gatia-Mnla) à Ménaka peut servir de prétexte et l’autre partie ne s’en est pas privé pour accuser le gouvernement à tort ». A cet effet, il a invité les parties à respecter l’accord de cesse-le feu. Pour lui, les interrogations du Coren et de l’opposition sur l’accord d’Alger sont fondées mais l’essentiel, dit-il, est d’aller vers la paix. Quant au secrétaire général du ministère de la réconciliation nationale, il a fait savoir que la commission vérité, justice et réconciliation sera totalement opérationnelle après la signature de l’accord. Pour sa part, le doyen Hameye Cissé a attiré l’attention du ministre sur l’insuffisance des moyens de la presse et les conditions d’accès difficiles à l’information.
Aguibou Sogodogo
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