Comme à ses habitudes, le président IBK a choisi l’extérieur du pays, précisément à Bahir Dar en Ethiopie pour faire une grande annonce, le dimanche 19 avril dernier lors d’un de ses innombrables voyages à travers le monde. Pourtant cette pratique a longtemps été dénoncée par les Maliens, mais le président Ibrahim Boubacar Kéita semble n’écouter personne sur ce point. Sinon des déclarations d’envergures doivent être faites chez soi.
En effet, depuis son élection le «Kankélétigui» fait ses déclarations qu’une fois devant la presse étrangère et sa garde rapproché n’hésite pas d’évacuer la presse nationale comme cela fut le cas le 20 janvier 2015.
En 2014, lorsqu’il avait fait libérer Mohamed Aly Ag Wadousséne, la presse malienne a tout fait pour écouter sa version des faits, ce fut un niet catégorique, mais il a fallu un coup de fil de la Radio France internationale (RFI) pour que le président sort de son silence pour annoncer qu’il va tout mettre en ouvre pour arrêter les deux terroristes (Wadousséne et son complice). C’est avec ses valises dans l’avion pour son retour au pays que le président de la République IBK a accordé une interview à l’Agence «AFRIQUE PRESSE» à Bahir Dar, Ethiopie, après un séjour dans ce pays. Et au cours de son intervention, il a annoncé la grande nouvelle de la signature de l’accord de paix du Mali avec les groupes armés. L’équipe de l’ORTM qui était avec lui n’a appris l’information qu’à Bamako.
En tout cas la guéguerre entre IBK et la presse nationale ne doit pas l’empêcher dans la communication avec le peuple.
Issa KABA