L’étau se resserre de plus en plus autour du Mouvement National de Libération de l’Azawad. Ayant perdu la bataille médiatique sur tous les fronts, le MNLA, aux abois ne parvient toujours pas à se rendre compte que ses carottes sont déjà cuites.
La récente débâcle de son bras armé à Ménaka confirme davantage sa mort programmée. Peut être que cette cuisante défaite lui ouvrira les yeux et de revenir à de meilleurs sentiments avant le 15 mai prochain.
Le MNLA pris au piège par la cupidité et la méchanceté s’enfonce jour après jour dans l’illusionnisme et dans l’humiliation. Quand est ce qu’ils vont enfin comprendre que la récréation est terminée.
Les raisons de l’acte suicidaire du MNLA à Ménaka sont connues. Il s’agit bien sûr de tout faire pour qu’il y ait un regain de tension dans le septentrion afin de compromettre le processus d’Alger. Le but de ces accrochages violents est de faire régner la terreur au nord .L’autre raison est de provoquer Bamako afin que celle-ci change ses plans.
Face à cette situation, il est impérieux pour les plus hautes autorités du Mali de ne pas se laisser divertir. Toute réplique peut par ailleurs créer de nouvelles situations qui auront pour conséquences de freiner l’élan amorcé. Il est aussi important de comprendre que cette nouvelle donne, conforte davantage la position du gouvernement de Modibo Keïta, dans la démarche du respect du cessez-le feu. Le peuple malien ayant choisi l’unité du territoire doit être plus que jamais mobilisé pour soutenir les actions entreprises par les pouvoirs publics dans la résolution de la crise du nord.
Aussi la communauté internationale doit admettre que le MNLA n’est qu’un groupscules de voyous avec qui on ne doit pas composer. La médiation doit réagir. A la MINUSMA de prendre aussi sa responsabilité
Jean GOÏTA