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Le capitaine Amadou Haya Sanogo Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo |
Cela fait 8 mois que le juge d’instruction Yaya Karembé a communiqué les dossiers de fin d’instruction de l’affaire dite des bérets rouges au procureur de la commune III. Il revenait à celui-ci de faire son réquisitoire définitif, avant l’ordonnance de clôture du juge d’instruction Yaya Karembé. Tout cela a été fait à ce jour.
C’est au niveau du procureur que tous les détenus, c’est-à-dire tous ceux qui ont été arrêtés dans l’affaire dite des bérets rouges, ont tous fait leur notification. Même les 5 personnes, qui étaient introuvables, ont répondu à l’appel du procureur de la commune III. Selon nos informations, c’est le jeudi 23 avril 2015 dernier que les notifications ont pris fin. La notification doit être suivie de transfert du dossier au niveau de la Cour d’appel de Bamako. C’est après qu’il s’agira d’organiser le procès du «général» Amadou Haya Sanogo et ses compagnons arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Depuis le mois de juillet 2014, le juge d’instruction Yaya Karembé, chargé d’enquêter et d’instruire cette affaire, a fini son travail. Il a même une ordonnance. En juillet, il a bouclé le dossier et l’a transmis au procureur. Depuis le début de cette instruction jusqu’à présent, ce sont les bérets verts seulement qui défilent.
Aucun béret rouge n’a été entendu même dans l’instruction. La question que l’on se pose est de savoir si on va vers un procès des bérets verts dans cette affaire dite des bérets rouges. Ou le juge d’instruction et le procureur avaient déjà fait un travail en amont avec les bérets rouges, parce que personne ne comprend que jusqu’à présent aucun béret rouge ne soit interpellé ni entendu. Tous ceux qui avaient a été arrêtés ont tous été libérés. C’est dans l’affaire ou l’enquête sur la disparition des 21 bérets rouges du Régiment des commandos parachutistes que le capitaine-général Amadou Haya Sanogo est inculpé d’assassinat et de complicité d’assassinat.
En plus de l’affaire des bérets rouges, Amadou Haya Sanogo est aussi inculpé pour «assassinat et tentative d’assassinat» dans la mutinerie du 30 septembre 2013. Les corps sans vie de plusieurs militaires, des bérets verts cette fois-ci, avaient été découverts en divers endroits de Kati, dont le puits d’une villa appartenant à Sanogo et sur la route de Ségou. C’est donc dire que si la première affaire a été bouclée, la seconde est toujours en cours d’instruction. Certes, dans cette deuxième affaire il n’y aucun béret rouge, mais dans la première il y a des bérets rouges et bérets verts.
En attendant la date du procès de l’affaire dite des bérets rouges, beaucoup d’observateurs nourrissent des doutes en rapport avec l’absence d’une des parties.
Békaye DEMBELE
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