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Mali: 10 rebelles et neuf militaires tués lors des derniers combats (Défense)
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  AFP
Crise
© AFP par DR
Crise au nord du mali : soldats français et maliens en alerte maximale dans la ville de Gao
Lundi 22 février 2013. Gao. Les militaires français et maliens sont en alerte maximale, un jour après les attaques des islamistes à Gao.




Bamako- Les combats qui ont opposé la rébellion à l’armée malienne mercredi à Léré, dans le centre du pays, ont fait 10 morts parmi les rebelles et neuf chez les militaires, ainsi qu’une vingtaine de blessés au total, a annoncé le ministère de la Défense.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère a affirmé que le bilan provisoire de ces affrontements à Léré, près de la frontière mauritanienne, s’élève pour l’armée à "9 morts, 6 blessés, 6 otages" (prisonniers) et "côté ennemi" à "10 morts et 16 blessés".
Le ministère, qui impute l’attaque au "MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion à dominante touareg, ndlr) et ses alliés", a assuré que Léré était "sous contrôle" de l’armée jeudi.
Le calme était revenu jeudi matin à Léré, a appris l’AFP de sources concordantes.
L’unité méhariste de la garde nationale basée à Léré a reçu "un important renfort de l’armée", a-t-on indiqué de source militaire malienne.
"L’attaque des groupes rebelles à Léré a été repoussée par l’armée malienne qui contrôle entièrement la ville", a déclaré à l’AFP une source militaire africaine au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
"Les rebelles ont été obligés de quitter l’entrée sud-ouest de la ville où ils étaient. L’unité méhariste de l’armée malienne contrôle la ville", a précisé cette source.
Deux habitants de la localité, dont un élu, ont confirmé l’information.
"Les méharistes ont résisté, ils n’ont pas cédé, ils ont repoussé les rebelles. La situation est calme actuellement", a raconté cet élu local.
Une source civile au sein de la médiation internationale dans la crise malienne a indiqué que "des discussions sont actuellement en cours pour obtenir un échange de prisonniers entre les deux camps".
"Les méharistes ont des prisonniers rebelles, et les rebelles ont des prisonniers méharistes blessés. Les négociations directes sont en cours pour obtenir leur libération", a expliqué cette source.
Les combats qui avaient débuté vers 16H00 (locales et GMT) avaient cessé mercredi soir, une source de sécurité étrangère indiquant qu’il n’y avait "ni vainqueur, ni vaincu", les rebelles contrôlant le sud de la ville et les militaires maliens plusieurs de leurs positions à Léré.
Auparavant, deux membres de la garde nationale, ainsi qu’un enfant, avaient été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants lors d’une attaque surprise mercredi contre le camp de cette composante de l’armée.
L’attaque, non revendiquée, a été imputée par l’ONU et le gouvernement malien à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg).
La CMA avait prévenu mardi soir qu’il ne lui restait "d’autre choix que celui d’user de son droit à l’exercice de la légitime défense" après la prise lundi par des groupes pro-Bamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.
sd-sst/tmo
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