Dans cette chronique, nous avons déjà traité de nombreuses questions, mais très souvent au hasard de l’actualité. Jusqu’à preuve du contraire, nous croyons fermement que cela devrait continuer d’être la règle du jeu. Toutefois, et en se pliant à une certaine logique, une autre problématique mérite d’être évoquée prioritairement dans cette chronique.
Nous pensons, et vous l’aurez sûrement compris, à cette faune sournoise particulièrement handicapante qui s’attaque à nos équipements et systèmes : les virus. Nous vous proposons de faire l’économie de l’historique de cette espèce particulièrement dangereuse qui peut être, à juste raison, comparée à une arme de destruction massive. Une abondante littérature gratuite existe sur le web qui vous permettra de remonter à la source du mal. En entrée, je vous propose ce document de 59 pages qui date de décembre 2005 (quand même !) qui est une immersion dans le monde des virus : https://www.clusif.asso.fr/fr/production/ouvrages/pdf/VirusInformatiques.pdf
Vous aurez, à coup sûr, un terrible mal de crâne, mais c’est peut être le prix à payer pour comprendre le minimum sur la genèse, le fonctionnement, les conséquences et les mesures de prévention contre les virus. Selon plusieurs sources, « Un virus informatique est un programme écrit dans le but de se propager sournoisement et rapidement à d'autres ordinateurs. Il perturbe plus ou moins gravement le fonctionnement de l'ordinateur infecté. Il peut se répandre à travers tout moyen d'échange de données numériques comme l'Internet, et notamment par l’intermédiaire des messages électroniques ou de leurs pièces attachées ».
Dans cette fourmilière, une typologie s’impose : « Le terme générique définissant les virus est malware, le terme virus est utilisé couramment de manière abusive pour désigner l'ensemble des malwares. Il existe différents types de malwares : les virus, les vers, les chevaux de Troie ou les bombes logiques, certains se chargent en mémoire, d'autres infectent directement le disque dur. Les virus se répliquent et se propagent en s'insérant dans d'autres logiciels. Les vers se répandent directement entre ordinateurs souvent par email, partage de fichiers ou Internet. Les chevaux de Troie, quant à eux, permettent de prendre la main sur l’ordinateur infecté ou de récupérer des informations de sa victime ».
Avouez que vous avez reçu là un gros coup derrière la tête et, tout amour propre mis de côté, vous êtes dans le cirage ! On va encore rajouter ou, si vous préférez, on va remettre une nouvelle couche. Selon les informations les plus crédibles, il y aurait, à ce jour, plus de 100.000 virus en circulation ; autant d’ennemis auxquels il faut prêter la plus grande attention si on ne veut pas se retrouver sur la paille ou le nez dans la poussière.
Une précision quand même : Les virus informatiques ne tombent ni du ciel ni ne sont le fruit de quelque génération spontanée ; ils sont créés par des hommes, comme vous et moi, mais à quelles fins ? Réponse simple voire simpliste. Pour l’essentiel, les concepteurs de virus ne sont même pas des as de programmation. Ce sont soit de petits malins, soit des êtres introvertis en mal de reconnaissance… et puis, plus récemment, des criminels qui veulent s’en mettre plein la poche au détriment d’honnêtes citoyens comme vous et moi. Lisez plutôt ceci : http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/man080500.html
Dans la pure logique commerciale, vous comprendrez aussi aisément que la lutte contre les virus au moyen de riposte connue sous le nom d’antivirus soit un enjeu à milliards qui fait se mettre en compétition de très grosses firmes informatiques pour la conquête de part de marché juteuses. De tout cela, nous reparlerons dans les semaines à venir, en espérant que, d’ici là, vos équipements auront réussi à se mettre à l’abri d’assauts et d’attaques virales de toute nature.
Serge de MERIDIO