Les travailleurs du Mali, à l’instar de ceux d’autres pays, ont célébré, le 1er mai dernier, la journée internationale du travail. Mais chez nous, cette année, les travailleurs n’avaient ni l’esprit, ni le cœur à la fête. Et pour cause. Le pays va mal. En effet, la mauvaise gouvernance instaurée par le régime actuel a précipité le Mali au fond du gouffre. Le Mali est dorénavant abonné aux dépenses de prestige, aux surfacturations éhontées, au népotisme à grande échelle et autres détournements à ciel ouvert.
En somme, tous ces actes répréhensibles sont devenus banals dans notre pays. Qui est économiquement et financièrement asphyxié, pour ne pas dire à l’agonie.
Pendant qu’une minorité est engagée dans une course effrénée à l’accaparement des ressources du pays, la grande majorité des Maliens cherche à survivre… La photo : à la paupérisation générale s’oppose l’arrogance d’un luxe insolent du clan qui a infiltré tous les rouages de l’Etat.
Les travailleurs maliens, pendant ce temps, souffrent le martyr, à cause de cette gouvernance calamiteuse et du manque de vision d’un chef d’Etat dont le projet de société n’est qu’un chapelet de slogans creux et de (vaines) promesses. Conséquence ? Le malaise social est désormais une réalité, partout au Mali. Mais le régime, dans une perpétuelle fuite en avant, espère trouver son salut, dans sa politique favorite, celle de l’autruche…