Une dizaine de jours après une séance de questions d’actualités sur l’insécurité dans notre pays devant la représentation nationale, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Sada Samaké, est revenu jeudi à l’Assemblée nationale. Cette fois dans le cadre d’une question orale du député élu à Kolondiéba, le Dr Oumar Mariko.
Le ministre devait répondre à une série de questions sur une affaire liée au Syndicat de la police nationale, le cas des élèves commissaires, un cas de vol présumé de voiture, le problème des passeports et la sécurité (encore).
Dans l’affaire dite de la sécurité, il s’agit de la situation d’un ancien secrétaire général du Syndicat de la police qui aurait été radié des effectifs de la police nationale sans que les supports juridiques ne soient clairement établis, accuse Oumar Mariko. Selon l’élu, le syndicaliste a été radié pour abandon de poste alors qu’il était sous le coup d’une suspension.
Pour ce qui est des élèves commissaires, le député reproche au ministre de retarder les examens de sortie des concernés, alors que d’autres élèves commissaires, dans la même situation, ont pu passer leurs examens et entrer en activité.
S’agissant du vol présumé, Oumar Mariko indique qu’un citoyen se trouve au cœur d’une affaire où le présumé voleur est en fait une victime d’une affaire dont les ramifications s’étirent jusqu’au directeur général de la police nationale.
Le député a enfin mis en doute le plan de sécurité élaboré par les services de sécurité sous la responsabilité du ministre. Il met aussi en cause la façon dont les patrouilles sont organisées.
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