Le 21 avril dernier, le tribunal de grande instance de la CIV, a condamné votre journal, dans l’affaire de diffamation qui l’oppose au ‘’PDG’’ de Wassoul Or, Alou Boubacar Diallo, à trois(3) ans d’emprisonnement avec sursis et 500.000Frs d’amende. C’est vrai que par ces temps qui courent, le ‘’PDG’’ de Wassoul Or, on le sait, comme tout le monde d’ailleurs, a besoin de sous, mais le journal aussi, n’entendant pas se laisser faire, a interjeté en appel. Rebelote donc:
Votre journal a publié courant février et mars 2015, des articles qui, ont été publiés dans au moins 3 ou 4 titres de référence de la place, mais c’est votre journal qui, a retenu l’attention de Alou Boubacar Diallo, d’où sa plainte en diffamation auprès du tribunal de grande
instance de la CIV. De renvoi en renvoi, le tribunal, après le non comparution de votre serviteur à l’audience du 14 avril, a décidé de délibérer le 21 avril, quand bien même, notre bonne foi a été
reconnue. Nous avions cru entendre le 15 avril au lieu du 14. Nous n’avions pas été entendus, encore moins de plaidoirie pour notre excellent conseil, Me Alassane Diop du cabinet Exaquo. Pour le Tribunal, il y a eu bel et bien diffamation, toute chose qui a motivé sa sanction en notre endroit, nous déboutant de tout et de tout. Usant bien entendu de notre droit au recours, nous nous sommes inscrits dans la logique d’un appel.
A croire les proches de notre adversaire, le journal, votre journal, La Nouvelle Patrie, est à l’origine de la perte de beaucoup de milliards que lui Alou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul Or, aurait perçu si, nos articles n’étaient entrés dans la danse. Nous l’avons empêché de gagner de l’argent dont il a plus que besoin en ce moment, mettant bien entendu en exergue, la crédibilité de votre journal.
Ses partenaires, après enquêtes sans doute, se seraient fait bonne religion, en lui refusant leur manne. Dès lors, où est la diffamation ? Peut – il en son âme et conscience, lui qui ne quitte presque jamais le tapis de prières, que ses partenaires qui le connaissent parfaitement bien, se soient rangés du côté d’un journal qui ne faisait que dans la diffamation, en lui refusant l’argent dont il avait besoin pour redresser ses sociétés, notamment le paiement des
nombreux mois d’arriérés ?
Si diffamation, il y a, que font tous ces dossiers en liquidations et autres au tribunal du commerce ? Comment explique t –il le soutien inconditionnel de ses propres agents à
l’endroit du journal La Nouvelle Patrie ?
A suivre.
La rédaction