«Nous recevons de plus en plus de blessés atteints par des balles tirées d’armes de guerre»
«Dans un passé récent, la plupart des victimes de braquage que nous assistons ici au Centre Hospitalier Universitaire «Gabriel Touré», portaient des balles artisanales ou des chevrotines faisant moins de dégât dans le corps de la victime».
C’est ce que nous révèle un chirurgien du service des urgences. Et maintenant alors ?
Notre interlocuteur poursuit :
«On a désormais tendance à perdre l’habitude d’extraire des chevrotines et des balles artisanales. La quasi-totalité des patients qui nous arrivent désormais sont atteints par des balles tirées d’armes de guerre».
Comment les médecins le savent-ils ? Tout simplement parce qu’il existe là des médecins-militaires.
De sources proches du service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré, de plus en plus de blessés dont des motocyclistes dépouillés de leurs engins, ont été atteints par des balles de d’armes de guerre». Et de nous monter un des projectiles en question.
Il s’agit, manifestement d’une balle de fusil mitrailleur de type AK 40 ou Kalachnikov. Quant aux blessés, ils proviennent tous de la capitale et non d’un champ de bataille comme il en existe de nos jours.
Le dernier cas, date de la semaine dernière. M. Traoré, un motocycliste a été agressé au quartier ACI par cinq individus dont un armé d’un fusil de guerre. Il a été atteint par deux balles. Fort heureusement, ses organes vitaux n’ont pas été atteints et les chirurgiens sont parvenus à lui ôter les deux projectiles à temps.
Des malfaiteurs de plus en plus munis d’armes de guerre ? Certainement qu’ils auront bientôt à disposition, des tanks, BRDM et missiles, en tout cas, tant que nous serons gouvernés par des irresponsables soucieux de tout sauf de la sécurité de leurs concitoyens !
B.S. Diarra