L’Association des Filles Diplômées et Non Diplômées au Chômage (AFDNDC) en partenariat avec IPAO a organisé, le 22 avril dernier au siège de la CAFO, une conférence débat sur le thème : « L’implication des jeunes, femmes et filles dans les actions citoyennes d’éducation et d’information est un droit, un devoir pour nous ». Elle était présidée par la présidente de l’Association Mlle Djénéba Diarra, en présence de la formatrice Mme Sangaré Oumou Niaré, juge d’instruction au tribunal de la commune III, non moins membre de Wildaf.
Permettre aux femmes de connaitre leurs droits afin de pouvoir en jouir pleinement est l’un des objectifs prioritaires de l’Association des Filles diplômées et Non diplômées au Chômage (AFDNDC). C’est dans ce cadre qu’elle vient d’initier une conférence-débats afin de sensibiliser les femmes sur leurs droits et leurs devoirs.
En effet, ladite conférence a enregistré la présence massive de jeunes filles et de femmes.
Mlle Djéneba Diarra, présidente de l’AFDNDC, dans son mot de bienvenue a d’abord rappelé l’objectif de l’association qu’elle pilote. Il s’agit entre autres de promouvoir et de garantir les intérêts des filles diplômées et non diplômées sans emploi.
Par rapport à la conférence, elle a indiqué que la communication portera entre autres sur la Constitution du Mali qui garantit l’égalité entre les sexes et le Protocole de MAPUTO.
La conférencière a attesté que si des textes existent en faveur de la promotion du genre, force est de reconnaitre que leur application pose de sérieux problèmes à l’image du Code des Personnes et de la Famille. Pour remédier à cette situation, Mme Sangaré Oumou Niaré a insisté sur la sensibilisation, l’information et la formation des femmes sur leurs droits.
« Le Mali a ratifié plusieurs conventions concernant le respect des droits de la femme. Ainsi, force est reconnaitre que des avancées ont été faites, notamment l’égalité entre homme et femme, la charte africaine des droits des hommes et du peuple, le Code du commerce. Mais, faut-il noter que beaucoup reste à faire surtout quant à l’application des textes », a-t-elle conclu.
M. DIAKITE
Source: L'Agora