Ce vieux métier du monde appelle prostitution est vraiment à la mode à Bamako. Si la forme première c’était les trottoirs aujourd’hui l’on assiste à une autre forme peu connue chez nous, cette forme se pratique dans nos boites de nuit au cours des soirées dites « soirées sénégalaises ».
Une scène qui consiste à faire danser les filles presque nues ou habillées en pagnes légers et transparents , et des jupes évasées adaptées à la circonstance. La scène est vraiment une exhibition.
Certes, le « Diatiguiya » et la « Terranga » symbolise l’hospitalité et le bon comportement des Maliens et des Sénégalais. Mais loin d’être une raison d’en abuser. Au Mali les soirées Sénégalaises de son début à nos jours ont toujours eu le soutien de nos autorités comme preuve de brassage culturel. Mais ce qu’on assiste dans les boites de nuit de la capitale est loin de la promotion d’une culture. A qui la faute ? La question reste suspendue. Les lundis soirs à Bamako est consacré à la soirée Sénégalaise. La musique « sabar » venant tout droit du Sénégal voisin se danse dans nos boites de façon sexy. Au début c’était la musique dans les boites mais maintenant c’est le « Sabar » qu’on n’amène pour faire danser les filles en petit pagne (Pintellou en bambara) parfois certaines ne portent même pas de dessous (Slip). Si elles en portent, elles l’exposent de manière à faire voire aux spectateurs. D’autres des jupes évasées adaptées à la circonstance. La scène est vraiment horrible. A une certaine heure de la nuit, des pagnes légers et transparents adaptés à la circonstance sont laissés tomber, les jupes évasées sont aussi laissées pour faire voire le slip. Et celui qui est intéressé passe sa commande par l’intermédiaire des gérants. A Bamako, la plus par de nosdiscothèques accueillent de telles soirées. Si nos autorités ne prennent pas des mesures contre cette pratique, c’est un autre Mali qu’on fera pour nos enfants, non pas le Mali des Soundjata, de Babemba ou de Modibo Keita.
Fousseyni SISSOKO