Voir un génie s’épanouir, admirer un génie sortir de son sac en or, puis de sa palette tous ses plus beaux pinceaux pour confirmer que sur la planète, il est bien le seul, au-delà des statistiques à être à ce niveau de jeu. Son toucher de balle, son intelligence tactique au service du collectif et une qualité individuelle qui fait, comme d’habitude la différence.
C’est Lionel Messi. Hier, même à Madrid, où on peut faire la grimace par jalousie, on ne peut faire autrement que de dire, de clamer, ou de susurrer pour ceux que la mauvaise foi tenaille, que Lionel Messi ferait aimer le football aux plus récalcitrants et dire bravo…
Si Guardiola et Enrique se sont livrés une bataille tactique, si le Bayern en terme de pressing et de consignes appliquées a tenu 75 minutes, les assauts répétés, associés à une occasion pour les Allemands de créer la surprise, en ratant une offrande devant le but du Barça, ont donné la voie libre au récital d’un trio offensif, Suarez-Neymar-Messi qui n’a aucun équivalent en Europe et peut être dans le monde.
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