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Signature de l’accord d’Alger le 15 mai Une opportunité à saisir
Publié le lundi 11 mai 2015  |  Le Pouce
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger
Bamako, le 02 mars 2015. Hôtel Radisson Blu. Le ministre DIOP a organisé avec Zahabi et ministre KONATE, la cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger




La paix, la sécurité, la réconciliation, ce sont des mots qui sont très fréquemment utilisés depuis quelques années au Mali. Après la clôture des travaux des pourparlers inter maliens d’Alger, la préoccupation majeure des autorités, du peuple dans toutes ses composantes ainsi que des médiateurs de la crise au nord Mali est la signature dudit document, prévue pour ce vendredi.

Au regard des efforts déployés ces derniers mois en vue de rechercher des solutions durables à la rébellion au nord, il est nécessaire que cet accord soit signé par toutes les parties prenantes à la crise. Il faut aller au-delà des questionnaires sur la pertinence ou la nécessité du document. Il s’agit d’avoir une base de dialogue devant aboutir à une paix et une sécurité durable. La signature de cet accord aura une portée historique non seulement pour le Mali, mais aussi pour les autres pays de la sous région ayant en partage les frontières. Les pays occidentaux ne sont pas en reste, quand on sait que c’est de là que viennent les touristes dont l’apport pour l’économie est inestimable. Les uns et les autres doivent considérer les conséquences dramatiques des attaques et attentats suicides au Mali ayant fait de nombreuses victimes civiles et militaires ; les femmes et les enfants ne sont pas en reste. En témoigne le nombre élevé de populations déplacées vers différents pays frontaliers. Contraient de quitter leurs lieux habituels de vie, ils ont hâte de retourner au Mali. Du fait des déplacements spontanés, il ya eu trop de problèmes socio-économiques. Il faut que les différentes composantes de la société (représentants des partis politiques, de la société civile) acceptent enfin que soit signé l’accord d’Alger qui offrira un nouvel cadre juridique de règlement de la crise au nord.

Après sa signature, les autorités maliennes, le peuple malien et leurs partenaires auront une visibilité plus claire de la situation sur le terrain. Ceux qui signeront le document seront en dehors des actes terroristes. Ainsi, le cercle des rebelles et terroristes sera restreint et cela nous permettra de mieux ressusciter les actions de l’armée nationale. C’est une grande opportunité qui s’offre au Mali dans un contexte de solidarité agissante de la communauté internationale. Le contexte est plus que jamais propice pour trouver une solution définitive à la crise au nord. Il faut profiter de l’appui de la communauté internationale. Ainsi, il est nécessaire que l’on fasse l’union sacrée autour du gouvernement.

Youma
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