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Me Tall lors de la conférence régionale des sections CNID du District de Bamako : «Ceux qui disent que l’Accord est mauvais ne nous offrent pas d’alternatives»
Publié le lundi 11 mai 2015  |  Le 22 Septembre
Mountaga
© Autre presse par DR
Mountaga TALL, Ministre de l`enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique du Mali




Actuellement l’accord d‘Alger est sur toutes les lèves. C’est le plat de résistance des sorties de tous les responsables politiques. Le Président du CNID, Me Mountaga Tall, non moins ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ne fait pas exception.

Au cours de la conférence des sections CNID du District de Bamako, il s’est longuement entretenu avec les militants des 6 communes de la capitale sur l’accord, dont la signature est annoncée pour le 15 mai à Bamako, au cours d’une grande cérémonie solennelle au Palais des Sports.

Au cours de cette rencontre, les militants CNID de Bamako ont échangé sur l’accord d’Alger et le processus de l’organisation des communales et des régionales, qui constituent un objectif majeur pour le parti. En effet, lors de ces consultations électorales, le CNID ambitionne d’améliorer son score dans la capitale.

Les CNIDiens ont également fait l’état des lieux du parti dans le District. Cette conférence des sections a enregistré la participation de l’ensemble des 6 communes de Bamako. Les partis amis ont aussi répondu présents.

Il s’agit notamment de l’ADP Maliba, représentée par son Président Amadou Thiam, 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, de l’ADEMA / PASJ, représenté par son Secrétaire aux finances, Oualy Diawara, ancien député de la Commune I et de la CODEM, avec son Vice-président, Inza coulibaly.

Des membres du Comité directeur du CNID, avec à leur tête l’ancien ministre des Mines de la Transition, Amadou Baba Sy, le jeune Vice-président Oumar Moussa Diawara et le Secrétaire général, Bréhima Kamena, étaient également là.

«Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire cet accord est parfait. Le Président de la République, lui-même, a reconnu que ce document n’était pas parfait. C’est un compromis.

Quand on va en négociation, il faut savoir qu’on ne peut pas tout avoir. Il faut céder sur quelques choses, en contrepartie de ce que l’autre laisse. Ceux qui disent que l’accord est mauvais ne nous offrent pas d’alternatives. Si on n’a pas d’accord, que faut-il faire?», a déclaré le Président du CNID.

Avant d’appeler à l’union des cœurs et des esprits autour de ce processus. Devant les militants du parti du Soleil Levant, Me Tall a longuement expliqué l’accord, dont la signature, le 15 mai prochain, permettra à notre pays de sortir de la situation actuelle.

Selon Me Tall, tous les fondamentaux de notre pays sont respectés dans le texte. Ce qui constitue un motif de satisfaction pour soutenir ce document. Il a également rappelé que le processus est garanti par la communauté internationale, qui y est partie prenante, à travers la MINUSMA, l’Union européenne, l’Union africaine et la CEDEAO, entre autres.

Auparavant, dans leur intervention, les partis amis avaient loué le rôle joué par le CNID, notamment par son Président, dans la consolidation de la démocratie au Mali. En effet, dès son jeune âge, Me Tall s’est battu pour l’avènement du mouvement démocratique dans notre pays.

Youssouf Diallo
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