La MINUSMA, annonce dans un communiqué déposé à notre rédaction, avoir « intensifié ses efforts visant à assurer la protection des civils face à l’escalade de tensions de ces deux dernières semaines dans le nord du Mali dans la région de Tombouctou (Ber, Léré, Diré), la région de Gao (Ménaka), et la région de Mopti (Ténenkou) ».
La MINUSMA précise avoir « déployé sur la période plus de 5 missions multidisciplinaires composées de chargés des droits de l’homme, de la Police des Nations Unies, de la Force, les chefs de bureaux régionaux, ainsi que d’autres sections de la MINUSMA ». Ces missions, précise-t-elle, « ont été effectuées les 3, 4 et 5 mai à Ménaka, Ténenkou, Ber, Diré, Bintagoungou, Hamdallaye et Léré ».
Outre « d’évaluer la situation des droits de l’homme résultante des hostilités », la MINUSMA indique avoir eu accès « à des personnes détenues par les groupes engagés dans les récentes hostilités » et avoir « exigé leur libération ». Les missions ont aussi permis « d’établir les faits à travers le recueil d’informations de première main auprès des autorités locales, leaders communautaires, parties au conflit, ainsi que d’identifier les besoins des populations affectées en termes de sécurité et d’assistance et en faire le suivi ».
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