Une réunion pour apaiser la situation sur le terrain avant la signature de l’accord de paix, prévue le 15 mai, devait se tenir le week-end dernier à Alger. Selon le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, le Tunisien Mongi Hamdi, cette rencontre, finalement attendue en ce début de semaine, devait réunir toutes les parties impliquées, notamment les représentants de la Plate-forme avec qui le représentant de Ban Ki-moon souhaitait « se mettre d’accord sur le retrait de la Plate-forme de la ville de Ménaka ».
Une autre façon de jeter l’huile sur le feu, car les ressortissants de cette ville, et en première ligne les élus, sont contre cette démarche onusienne, qui malheureusement partagée par le gouvernement, parce que le député de la localité, Bajan Ag Hamatou, rappelle que « c’est à la population de décider si la Plate-forme doit quitter Ménaka ou pas ».
Lui et tous ses camarades déclarent que « la bataille de Ménaka n’est pas finie ». C’est pourquoi ils n’entendent pas se taire sur une nouvelle manœuvre de la Minusma pour satisfaire les exigences de bandits armés à qui l’on a donné l’autorisation de signer l’accord quand ils le voudront.
En tout cas, la solution ne peut que finir que du peuple.
DAK