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MALI-Le système IBK en cause : 153 milliards de Fcfa volés en deux ans
Publié le lundi 11 mai 2015  |  dakaractu.com
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015
Bamako, le 04 Novembre 2014. Le President de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA a présidé la cérémonie officielle de la rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015.Photo: IBK.




Le système «Ibk » a été sérieusement mis en cause par les rapports annuels 2013 et 2014 du vérificateur général du Mali : en deux ans, 153 milliards de Fcfa ont été volés grâce à la fraude, la corruption, le détournement de deniers publics etc.



Alors que ses liens troublants avec le "parrain" Michel Tomi dans l'affaire dite de l'achat de l'avion présidentiel, Ibrahima Boubacar Keita, le Président Malien, est encore empêtré dans la boue. Selon Libération, dans ses rapports 2013 et 2015, le vérificateur général a fait état d’un braquage en règles des ressources Maliennes avec des chiffres qui font froid au dos.
En effet, 80,21 milliards de Fcfa dont 12,28 de fraude et 67,93 milliards de mauvaise gestion sont mis en cause au titre du rapport annuel 2013 et 72,97 milliards de Fcfa dont 33,95 de fraude et 39,02 milliards de Fcfa de mauvaise gestion, au titre du rapport annuel 2014. Ces montants concernent pour la plupart les exercices de 2010 à 2013.
Ensuite, poursuit Libération, «les vérifications ont démontré que presque seules les périodes administratives et les responsables publics changent, mais les pratiques et les faits accablants de la gestion publique semblent demeurer et se renforcer. Le principe régalien qui fait de l’Administration une continuité, quelle que soit la fréquence dans le changement des titulaires de poste, est presque tombé en désuétude », explique le vérificateur général dans sa note de présentation.
​«Non seulement, le fonctionnaire ou agent de l’Etat sortant fait tout pour dissimuler toute trace de sa gestion en emportant même, souvent avec lui, des dossiers de référence, mais aussi le rentrant a de plus en plus tendance à se permettre de ne répondre de rien au-delà de la date de sa propre prise de fonction. Pourtant, l’immense opportunité qu’offrent les technologies de l’information et de la communication permet aujourd’hui une dématérialisation sans précédent de l’archivage », assène le vérificateur.
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