Le congrès approche à grand pas, mais le vent de la désunion souffle toujours de manière dangereuse sur le Parti africain pour la solidarité et la justice (Pasj). A preuve, à un peu moins de deux semaines de ce rendez-vous statutaire, prévu les 24 et 25 mai prochain, les héritiers d’Alpha Oumar Konaré n’arrivent pas à faire l’unanimité autour d’un candidat à la présidence du parti. Ainsi, face au président intérimaire Tiémoko Traoré Sangaré, dont l’appétit a dû être aiguisé après la démission d’Iba N’diaye, plusieurs gros bonnets du parti de l’abeille solitaire ne cachent que leur volonté de prendre les rênes du parti.
Au nombre des candidatures qui se dégagent en plus de celle Tiémoko Sangaré qui serait vivement contesté, on dénombre celles de Modibo Traoré de Bla, Mme Sy Kadiatou Sow, Mamou Thiam de la Commune II, l’honorable Yaya Sangaré de Yanfolila et Moustaph Dicko de Douentza, lui qui se croirait le candidat naturel à la présidence du Pasj.
C’est ainsi dire que si le parti avait réussi à sauver les apparences lors de sa 13ème conférence nationale, tenue en mars dernier, le calme apparent qui souffle sur le parti depuis, risque de voler en éclas lors de ce congrès ordinaire. Il y a d’ailleurs lieu de rappeler que l’absence de consensus avait conduit à la tenue de la conférence nationale avant le congrès. Mais, le parti saura-t-il, comme il en a l’habitude, déjouer les pronostics ? la réponse dans deux semaines.