Selon des sources bien introduites, dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens, l’Etat débloque 60 millions chaque semaine pour couvrir les besoins de nos forces de défense et de sécurité en termes de dotation en carburant. Mais, malheureusement, ces sous, semble-t-il, sont destinés à d’autres fins.
Car nos forces de défense et de sécurité se plaignent quotidiennement du manque de carburant pour assurer leur déplacement. Une de nos sources révèle que l’attribution des dotations en carburant se fait comme suite entre les différentes unités : la garde nationale 6 pick-up, la gendarmerie 6 pick-up, en plus des 15 commissariats et des Brigades spéciales dont : Brigade anticriminel (Bac), Brigade de mœurs, Brigade d’investigation judiciaire (Bij), Brigade des stupéfiants et commissariat du chemin de fer.
Chacune de ces unités ne bénéficient que de dix litres de carburant par semaine. Alors qu’il est prévu que la patrouille doit être organisée tous les jours pour veiller sur la sécurité des paisibles citoyens. Au lieu que les choses se fassent comme prévu, c’est chaque samedi que la patrouille a lieu. Où va cette somme colossale ? C’est là toute la question. Les hommes de terrain sont les agneaux sacrificiels de cette situation.
En ce sens que l’insécurité qui constitue une préoccupation majeure des Maliens ne peut pas être combattue si l’argent qui est destiné à cette fin est détourné. Il faut que la lumière soit faite sur l’utilisation de ces fonds.60 millions chaque semaine pour des patrouilles ne peuvent pas se volatiliser dans l’air comme ça. Le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile et ses proches collaborateurs doivent y répondre.