Bonne nouvelle pour les putschistes du 22 mars 2012 : Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés ne seront plus être déférés devant la Cour pénale internationale (CPI), à en croire certains spécialistes qui soutiennent leurs dires par l’évolution de leur dossier pénal dans l’affaire de la disparition de bérets rouges qui met fin aux spéculations sur leur possible transfèrement devant la juridiction internationale.
C’est devant une Cour d’assises qu’ils devront répondre des accusations "assassinat, complicité d’assassinat, enlèvement de personnes et séquestration" selon l’ordonnance de requalification des faits et de transmission des pièces au parquet prise le 10 avril 2015 par le juge d’instruction en charge de l’affaire, Yaya Karembé, et notifié aux accusés et à leurs conseils, au nombre de 25, qui devront batailler dur pour éviter la condamnation à mort à leurs clients.
Pour le capitaine Sanogo et associés, ce n’est qu’un tout début, car ils devront répondre dans deux autres dossiers : les crimes commis pendant la mutinerie de septembre 2013 et les crimes économiques.
DAK