Le Centre de santé de référence de Bougouni, de par l’insalubrité qui règne en son sein, n’offre pas un cadre idéal pour soigner les patients. Non, seulement la cour de l’hôpital est très sale, mais aussi les toilettes constituent pour les visiteurs une poudrière de maladies. Or, la santé rime avec la propriété.
À peine entrer dans les toilettes, le visiteur se trouve débordé par des odeurs suffocantes. Les urines, à défaut de se frayer un chemin, stagnent à l’intérieur des toilettes et forment une flaque. Le visiteur, une fois à l’intérieur et n’ayant autre alternative, est obligé de composer de la sorte pour ne pas aller se soulager en plein air.
Ces toilettes, du fait de leur insalubrité et de ces odeurs nauséabondes, rappellent celles des écoles fondamentales où les élèves se soulagent comme ils veulent. Toutes les toilettes réservées aux usagers sont malpropres et impraticables.
Il y a lieu pour le Directeur régional de la santé de Sikasso de faire une descente inopinée pour se rendre compte de la réalité. Un hôpital doit être un lieu sain pour soigner les patients et non un lieu de contraction de maladies dues à l’insalubrité.
Compte tenu du fait que le Centre accueille des milliers de personnes venues pour se soigner, il doit offrir un cadre viable et sain aux patients en disposant de toutes les commodités entrant dans la prise en compte de leurs besoins les plus élémentaires.
Le Borgne