Paris - François Hollande a appelé "toutes les parties" à signer l’accord d’Alger pour la paix au Mali, paraphé jeudi par la rébellion à dominante touareg, a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
"Le président de la République salue le paraphe, à Alger, ce jour, de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali", indique l’Elysée.
Cet accord, signé le 1er mars par le camp gouvernemental mais pas par la rébellion, a finalement été paraphé jeudi par la rébellion à dominante touareg, qui réclame toutefois de nouvelles négociations en vue d’un accord définitif.
Le chef de l’Etat "félicite la médiation algérienne qui a mené ce processus depuis de nombreux mois, ainsi que l’ensemble des pays et des organisations internationales qui y ont pris part", poursuit le communiqué.
M. Hollande "salue l’esprit de paix et de réconciliation du gouvernement malien et du président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keita". "Il se félicite de l’engagement pris par les différents groupes armés maliens à renoncer à la lutte armée et à s’engager dans la réconciliation", selon la présidence.
"Le président de la République appelle toutes les parties à signer cet accord et à le mettre en oeuvre de manière sincère. La France se tiendra aux côtés du Mali et de l’ensemble de ses partenaires internationaux pour en garantir la réussite", conclut-il.
La secrétaire d’Etat au Développement Annick Girardin représentera la France vendredi à Bamako, où l’accord doit être signé avec la présence annoncée d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, a indiqué son entourage.
Le document avait été paraphé à Alger le 1er mars par le camp gouvernemental mais pas encore par la rébellion.
Le texte prévoit la création d’Assemblées régionales mais, comme le souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme.
Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle du pouvoir central.
mat/map/bma
Mali: Hollande appelle "toutes les parties" à signer l’accord d’Alger
ATTENTION - ajoute secrétaire d’Etat française à Bamako ///
Paris, 14 mai 2015 (AFP) - François Hollande a appelé "toutes les parties"
à signer l’accord d’Alger pour la paix au Mali, paraphé jeudi par la rébellion
à dominante touareg, a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
"Le président de la République salue le paraphe, à Alger, ce jour, de
l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali", indique l’Elysée.
Cet accord, signé le 1er mars par le camp gouvernemental mais pas par la
rébellion, a finalement été paraphé jeudi par la rébellion à dominante
touareg, qui réclame toutefois de nouvelles négociations en vue d’un accord
définitif.
Le chef de l’Etat "félicite la médiation algérienne qui a mené ce processus
depuis de nombreux mois, ainsi que l’ensemble des pays et des organisations
internationales qui y ont pris part", poursuit le communiqué.
M. Hollande "salue l’esprit de paix et de réconciliation du gouvernement
malien et du président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keita". "Il
se félicite de l’engagement pris par les différents groupes armés maliens à
renoncer à la lutte armée et à s’engager dans la réconciliation", selon la
présidence.
"Le président de la République appelle toutes les parties à signer cet
accord et à le mettre en oeuvre de manière sincère. La France se tiendra aux
côtés du Mali et de l’ensemble de ses partenaires internationaux pour en
garantir la réussite", conclut-il.
La secrétaire d’Etat au Développement Annick Girardin représentera la
France vendredi à Bamako, où l’accord doit être signé avec la présence
annoncée d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, a indiqué son
entourage.
Le document avait été paraphé à Alger le 1er mars par le camp
gouvernemental mais pas encore par la rébellion.
Le texte prévoit la création d’Assemblées régionales mais, comme le
souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme.
Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion,
d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par
une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative
de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore
au contrôle du pouvoir central.
mat/map/bma
Mali: Hollande appelle "toutes les parties" à signer l’accord d’Alger
(2ELEAD)
ATTENTION - ajoute déclaration Fabius ///
Paris, 14 mai 2015 (AFP) - François Hollande a appelé "toutes les parties"
à signer l’accord d’Alger pour la paix au Mali, paraphé jeudi par la rébellion
à dominante touareg, a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
"Le président de la République salue le paraphe, à Alger, ce jour, de
l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali", indique l’Elysée.
Cet accord, signé le 1er mars par le camp gouvernemental mais pas par la
rébellion, a finalement été paraphé jeudi par la rébellion à dominante
touareg, qui réclame toutefois de nouvelles négociations en vue d’un accord
définitif.
"C’est une avancée importante", a réagi le ministre des Affaires étrangères
Laurent Fabius, dans une déclaration séparée.
"Deux ans après l’engagement français au Mali pour s’opposer à la prise de
contrôle du pays par des groupes terroristes, vingt mois après l’élection du
président et de l’Assemblée nationale malienne, c’est une nouvelle étape
décisive pour le développement, la paix et la sécurité de tout le Mali", a
estimé le chef de la diplomatie.
François Hollande "félicite la médiation algérienne qui a mené ce processus
depuis de nombreux mois, ainsi que l’ensemble des pays et des organisations
internationales qui y ont pris part", poursuit le communiqué de l’Elysée.
M. Hollande "salue l’esprit de paix et de réconciliation du gouvernement
malien et du président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keita". "Il
se félicite de l’engagement pris par les différents groupes armés maliens à
renoncer à la lutte armée et à s’engager dans la réconciliation", selon la
présidence.
"Le président de la République appelle toutes les parties à signer cet
accord et à le mettre en oeuvre de manière sincère. La France se tiendra aux
côtés du Mali et de l’ensemble de ses partenaires internationaux pour en
garantir la réussite", conclut-il.
La secrétaire d’Etat au Développement Annick Girardin représentera la
France vendredi à Bamako, où l’accord doit être signé, avec la présence
annoncée d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, a indiqué son
entourage.
Le document avait été paraphé à Alger le 1er mars par le camp
gouvernemental mais pas encore par la rébellion.
Le texte prévoit la création d’Assemblées régionales mais, comme le
souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme.
Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion,
d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par
une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative
de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore
au contrôle du pouvoir central.
mat-map-bpi/bma