Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

Réunion de la Cédéao: le Mali et la Guinée-Bissau diffèrent sur leur approche du déploiement de forces
Publié le mardi 15 mai 2012   |  RFI


Défense:
© aBamako.com par Didier A.
Défense: le ministre Paul Koffi Koffi préside la réunion d`urgence du Comité des chefs d`état-major des armées de la CEDEAO sur la situation au Mali
Jeudi 5 avril 2012. Abidjan. Espace CRRAE-UEMOA, au Plateau. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi préside la réunion d`urgence du Comité des chefs d`état-major des armées de la CEDEAO sur la situation au Mali


Vos outils
height=28

PARTAGEZ


Les chefs d`état-major des pays membres de la Cédéao sont réunis ce 14 mai 2012 à Abuja, au Nigeria, pour discuter des modalités de déploiement de troupes dans deux pays de leur espace commun, le Mali et la Guinée-Bissau. Si les militaires maliens refusent de voir des soldats de l`Ecomog déployés à Bamako, en revanche l`armée bissau-guinéenne prépare déjà leur arrivée.

Deux pays, deux situations similaires mais deux approches différentes. A Bissau, les militaires putschistes ont donné leur accord sans condition à la venue des forces de la Cédéao, un contingent de 500 à 600 hommes qui sera chargé d`une part de sécuriser la transition, d`autre part de préparer le départ de la mission militaire angolaise et, enfin, de commencer le travail de restructuration des forces armées bissau-guinéennes. Les putchistes sont d`autant plus favorables au déploiement de casques blancs de la Cédéao que cela leur permet d`évacuer la Missab angolaise, perçue par l`état-major comme une force hostile.

A Bamako, en revanche, c`est la Cédéao elle-même qui est perçue avec méfiance par le capitaine Sanogo et ses hommes. Dimanche13 mai à la télévision nationale, le chef des putschistes du 22 mars a réitéré sa position : il ne souhaite qu`un appui logistique de la Cédéao pour régler la situation au Nord mais, en aucun cas, un déploiement en hommes, et encore moins dans le sud du pays pour sécuriser la transition comme le souhaitait pourtant la Cédéao.

Dès l’ouverture de la réunion à Abuja, le Nigéria a annoncé qu’il était prêt à envoyer des troupes, sous mandat de la Cédéao, en Guinée-Bissau, dès vendredi prochain, conformément aux décisions prises le 26 avril dernier par la Cédéao. A Bissau, la force de la Cédéao est la bienvenue pour les putschistes qui y voient un moyen de contrebalancer l’influence croissante de l’Angola dans la région.

A propos du Mali, là encore le Nigeria a fait savoir qu’il était prêt à envoyer des hommes et du matériel, dès que l’ordre lui en sera donné, mais les militaires du capitaine Sanogo y sont particulièrement hostiles.

LIENS PROMOTIONNELS