Même si tous les mouvements armés ne signeront pas aujourd’hui l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, un pas important a été franchi hier à Alger avec le paraphe du document par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Toutefois, il reste des questions épineuses comme le traitement individuel des leaders rebelles qui occuperaient depuis plusieurs semaines la médiation internationale, particulièrement divisée sur le cas d’Iyad Ag Ghaly. Le sort de celui-ci est au cœur des derniers rounds de négociations.
Cette semaine, certains de ses poulains ont bruyamment réclamé son retour. Cette perspective rencontrerait l’adhésion de l’Algérie et de la France, qui a négocié avec lui la libération de ses otages. Mais elle n’a pas du tout l’assentiment des Etats-Unis d’Amérique, qui ont mis à prix la tête de cet allié d’Al-Qaïda et ne souhaiteraient pas le voir remis en selle dans une région où il a suffisamment fait du mal.
En attendant, l’ombre d’Iyad Ag Ghaly continue de planer sur le processus de sortie de crise.
DAK