Ce vendredi 15 mai 2015 pourrait être une journée cruciale pour l'avenir du Mali. L'accord de paix dit d'Alger, négocié depuis huit mois, sera normalement signé dans la journée à Bamako. Mais l’absence des groupes armés fait baisser la valeur de cet accord de paix.
« C'est malheureusement le Mali qui signe avec le Mali », déclare, pessimiste et déçu, un diplomate de la sous-région qui ajoute : « Eh oui, il faut être deux pour signer un accord... » Jeudi, à Alger, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rassemblement des principaux groupes armés arabes et touaregs du nord du Mali) a paraphé l'accord de paix. Mais « parapher n'est pas signer », explique la coalition, qui exige de nouvelles discussions avec Bamako avant toute signature définitive.
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