Alors que la situation sécuritaire se dégrade au Mali et que la communauté internationale multiplie les initiatives pour convaincre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à signer l’accord de paix et de réconciliation à Bamako, aujourd’hui 15 mai, le président du Parena, Tiébilé Dramé, a décidé de rendre publique une note intitulée «Au-delà de l’accord d’Alger». Dans ce document d’une dizaine de pages, il préconise l’organisation de concertations nationales inter-maliennes et un dialogue avec toutes les parties prenantes au confit. «Il est évident que s’il n’y a pas d’autres initiatives, s’il n’y a pas une nouvelle impulsion qui est donnée au processus de paix, la mise en œuvre de cet accord sera extrêmement difficile, dans la mesure où de nombreuses dispositions de cet accord sont interprétées par bien des Maliens comme contenant les germes de la division du pays, non seulement de la division, mais de l’instabilité dans le pays.»