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© aBamako.com par A S
Coopération: audience accordée par le chef de l`Etat par intérim à Michel Reveyrand de Menthon . Bamako, le 18 avril 2013 au palais de Koulouba. Le président Dioncounda Traoré a reçu en audience l`ancien ambassadeur de France au Mali de 2006 à 2011, Mr Michel Reveyrand de Menthon nommé représentant spécial de L`Union Européenne pour la région du sahel |
Bruxelles - L’Union européenne a invité vendredi la rébellion à dominante touareg a signer l’accord de paix et de réconciliation conclu au Mali et s’est engagée à veiller à sa mise en oeuvre.
"La signature aujourd’hui d’un accord de paix à Bamako par la plupart des parties prenantes est une étape décisive", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, dans un communiqué.
"L’Union européenne invite désormais les parties qui n’ont pas encore signé à le faire dans les meilleurs délais et à rester engagées par le dialogue", a-t-elle insisté.
Une cérémonie hautement protocolaire est organisée ce vendredi pour la signature de cet accord à Bamako, où sont annoncés une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Mais la rébellion à dominante touareg, qui réclame des discussions supplémentaires, ne s’est pas associée. Elle a paraphé l’accord, mais conditionne sa signature à la satisfaction de ses
revendications.
L’UE assure qu’elle poursuivra "ses efforts (...) pour que les conditions d’une telle signature soient remplies, notamment en précisant les modalités d’application de l’accord et en veillant à sa mise en oeuvre".
Federica Mogherini a également tenu à rappeler "la détermination du Conseil de sécurité des Nations unies à sanctionner tous ceux qui recourent à la violence au lieu de poursuivre le dialogue à travers les structures prévues pour le suivi de la mise en oeuvre de l’accord signé aujourd’hui".
csg/cls
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