Éliminé de la Ligue des champions d’Afrique de football, le Stade malien de Bamako a été reversé en Coupe de la Confédération africaine (Caf). Pour le tour de cadrage donnant ticket à la phase finale, les Blancs de Bamako affronteront demain samedi AS Vita Club du Congo.
En prélude à cette rencontre, le président de la commission mixte d’organisation des compétitions, Cheick Konaté, a rencontré, le 13 mai 2015, la presse, au Stade Ouezzin Coulibaly de Bamako, pour lui présenter les mesures, notamment sécuritaires, prises pour son bon déroulement. Saisissant cette opportunité, M. Konaté a indiqué que ce match est très capital pour notre pays. C’est l’occasion toute rêvée, dit-il, pour ressouder notre tissu social, surtout quand on sait que le sport est le plus chemin court pour parvenir à l’unité, à la cohésion sociale et à la paix.
Pour ce match spécial prévu ce samedi à 16 heures précises, les billets seront vendus à 2.000 Fcfa (VIP) et à 1.000 Fcfa (les gradins). Pour la circonstance, le Stade omnisports Modibo Kéïta ouvrira ses portes à partir de 14 heures pour permettre au public sportif d’accéder aisément au lieu, sans bousculades. Aussi, 14 guichets seront ouverts à partir de 10 heures au Stade, 14.000 billets dont 4.000 pour les gradins étant émis.
En ce qui concerne l’aspect sécuritaire, le conférencier assure que toutes les mesures sont prises pour contenir le public avec des fouilles corporelles pour mettre les malfrats hors d’état de nuire, surtout que notre pays vit actuellement l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. Pour ce faire, plusieurs agents de sécurité seront déployés.
Le président Konaté invite par conséquent le public sportif à respecter les consignes édictées. Les capsules de bouteilles d’eau, les canettes de boissons et autres objets pouvant servir de projectiles sont strictement interdits. M. Konaté invite les uns et les autres à faire de cette rencontre footballistique une belle fête tant sur le plan du succès du Stade malien de Bamako que sur le plan sécuritaire.
Bruno E. LOMA