Lors de l’investiture du président IBK (septembre 2013), l’absence des présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’est pas passée inaperçue. Alors que le dictateur Moussa Traoré était là. Il était l’invité le plus en vue de la cérémonie. Le vendredi 15 mai, lors de la cérémonie de signature de l’accord dit de paix.
C’était le même scénario. Ni Alpha, ni ATT, n’étaient présents. Les chefs d’Etat et autres hautes personnalités, invités pour la circonstance, ne pouvaient pas alors comprendre l’absence de ces deux hommes qui, près de 20 ans, ont dirigé le Mali. Les invités d’IBK ont compris qu’il y a problème entre le chef de l’Etat et ses prédécesseurs ; et surtout il y a de sérieux problèmes à Bamako. D’où l’appel lancé par Alpha Condé qui a dit qu’à l’avenir, il souhaiterait voir Alpha et ATT dans une même cérémonie aux côtés d’IBK pour une véritable réconciliation au Mali.
C’est dommage que ce soit d’autres dirigeants qui viennent demander aux Maliens de se réconcilier. Où sont donc ces religieux de Bamako qui envahissent le champ politique, sous couvert de la religion ? Ce sont eux qui doivent faire en sorte que les Maliens se réconcilient.