Les combats ont fait rage, dimanche, entre groupes armés pro-gouvernementales et rebelles pour le contrôle de la ville de Ménaka, au nord-est du Mali. D’autres sources, cependant tempèrent ces informations.
Des combattants du MNLA qui ont refusé les accords d’Alger.
Des combattants du MNLA qui ont refusé les accords d’Alger.
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Les accords d’Alger n’ont pas résisté longtemps aux réalités du terrain de l’Azawad. La situation est très confuse à Menaka. Pendant qu’on paradait à Bamako devant les caméras pour l’improbable signature de paix, le nord est plongé depuis deux jours dans le chaos. Les combats ont fait rage samedi et dimanche pour le contrôle de la ville de Ménaka, au nord-est du Mali, annonce afrik.com. Pour autant, RFI reste prudente et de nombreuses sources de réseaux sociaux multiplient les annonces contradictoires.
Ce qui est certain, c’est que la localité est contrôlée par le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), une milice pro-gouvernementale, après avoir chassé le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Les appels au calme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) n’ont pas suffi à faire baisser la tension au nord du Mali où les affrontements se multiplient, depuis plusieurs semaines.
Pendant ce temps, à Bamako, la signature de l’accord de paix d’Alger annoncée vendredi n’a pas eu lieu. Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad qui n’ont toujours pas signé, au contraire du gouvernement, ils ont demandé la réouverture des discussions, la semaine dernière. Si la CMA a signé les accords à Alger, elle ne s’est pas déplacé à Bamako. L’autonomie du nord du pays, réclamée par certains groupes rebelles comme le MNLA, cristallise toujours les tensions. Selon plusieurs observateurs une fraction armée du MNLA refuse de reconnaître les accords d’Alger qui ne pose pas la question de l’autonomie de l’Azawad.
L.M/Afrik.com