48 heures seulement après la signature assez ostentatoire de l’accord de paix à Bamako, notre rédaction a fait appel à André Bourgeot pour décrypter lévènement et le replacer dans son contexte géopolitique. Le directeur de recherche au CNRS analyse la cérémonie et son contenu avec une saillie dans les rangs français et malien.
Du rôle de la communauté internationale aux concessions multiples du président IBK en passant par le jeu très trouble de la France dès le départ, André Bourgeot ne « tourne pas autour du pot ». Selon lui, le but ultime du mouvement de libération de l’Azawad ne fait aucun doute à savoir la partition du pays. Pour la première fois, il fait allusion aux velléités régionalistes du MNLA à ne pas confondre avec la régionalisation dont il est question dans le document qui sert d’accord. Bourgeot pense que ce concept de régionalisation devrait être accompagné de dispositions claires afin qu’une autorité soit au-dessus des présidents de régions pour que les situations d’opportunisme n’entrainent pas des excès tout aussi graves que les choses actuelles.
Il préconise comme alternative à la communauté internationale, le recours au peuple malien, chose qui a manqué au président IBK.
Elijah de Bla
Source: RP Medias