Sous l’égide de l’Association malienne de biosûreté et de biosécurité (Ambios), Bamako a abrité du 12 au 15 mai un atelier de formation sur le renforcement des capacités de ses membres. À la fin des travaux, les participants ont élaboré un document de synthèse dénommé «L’appel de Bamako».
La cérémonie d’ouverture des travaux de cet atelier était présidée par le Recteur de l’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako, en présence du Pr. Djibril Sangaré, président de l’Ambios.
Cet atelier de quatre jours a permis aux acteurs du domaine, venus du Mali, du Canada, du Kenya, du Niger et des USA, d’échanger leurs expériences dans le but de soutenir l’essor et la durabilité de la biosécurité et de la biosûreté.
Selon le président de l’Ambios, Pr. Djibril Sangaré, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales de biosécurité et de biosûreté nécessitent une interaction entre les agences, les organisations et les personnes concernées et intéressées par la gestion des risques biologiques.
Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Recteur de l’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako, a salué cette initiative. Il dira que dans un environnement international marqué par des conflits sociaux, les questions de biosécurité constituent un défi majeur pour notre sous-région et nécessitent des solutions urgentes.
Selon lui, il faut pour cela prévenir les risques potentiels liés à une utilisation mal intentionnée des agents pathogènes. À l’en croire, ce défi ne peut être relevé sans la formation des hommes et des femmes qui travaillent sur ces agents et la création de réseaux associatifs qui doivent contribuer à une sensibilisation adéquate du public.
Alhousseini TOURE