Selon des informations relayées par Jeune Afrique, une rencontre entre des membres du gouvernement et les chefs rebelles de la CMA pourrait avoir lieu la semaine prochaine à Alger. « Il nous faut absolument la signature de tous pour que cet accord de paix soit crédible et inclusif, analyse un diplomate au cœur de la médiation. La CMA semble de bonne volonté, mais elle souhaite des consultations directes avec des représentants du gouvernement pour clarifier certaines ambiguïtés concernant la mise en œuvre de l’accord ».
Le président IBK aurait déjà donné son accord pour la tenue d’une telle réunion. De leur côté, les rebelles travaillent actuellement à une réunion préparatoire à ces discussions, qui aura certainement lieu à Ouagadougou dans les jours à venir.
Parmi ces derniers points de blocage figurent plusieurs mesures réclamées depuis des mois par la rébellion : déterminer un nouveau statut politico-intentionnel pour l’Azawad ; mettre en place une Assemblée interrégionale avec des représentants des trois régions du Nord (Tombouctou, Gao et Kidal) ; instaurer un quota majoritaire de combattants du Nord dans l’armée malienne (y compris dans la chaîne de commandement) ; ou encore créer un fonds spécial, prélevé sur le budget national, dédié au développement du Nord.
Nabi