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eLearning Africa : appel urgent des ministres en faveur d’un investissement dans la jeunesse africaine
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  ICWE Press Service
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© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre Choguel Maiga sur l`actualité gouvernementale
Bamako, le 13 mars 2015. Le Ministre de de l’Economie numérique, de L‘Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Choguel Kokala MAIGA était devant la presse nationale et internationale pour éclairer la lanterne sur l`étape actuelle de l`enquête en cours sur l`attentat perpétré le 6 mars 2015 au restaurant "La Terrasse``.




Les ministres africains de l’éducation et des TIC ont lancé aujourd’hui (mercredi) un appel pressant aux gouvernements africains pour qu’ils s’attellent au problème de la démographie en investissant dans la jeunesse africaine.

L’Afrique est actuellement confrontée à une explosion démographique des jeunes, sachant qu’une majorité de la population du continent aura bientôt moins de 25 ans. Réunis au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba à l’occasion de la table ministérielle annuelle d’eLearning Africa, les ministres et les fonctionnaires de haut rang de 15 pays africains ont indiqué qu’avec la baisse régulière de l’âge moyen de la population africaine, le continent est confronté à un défi croissant, mais aussi à de vastes opportunités.

La table ronde ministérielle, qui s’est tenue conformément aux règles de Chatham House, avait pour thème : « Jeunesse, innovation et développement des talents ». Elle a permis aux ministres, aux experts et aux chefs d’entreprise de rechercher des moyens de tirer parti de la jeunesse de la population africaine pour assurer la croissance économique à long terme. La séance d’ouverture de la table ronde, qui a vu s’exprimer, à tour de rôle, M. Debretson Gebremichael, premier ministre adjoint de l’Éthiopie ; Shiferaw Shigute, ministre éthiopien de l’Éducation ; Mohamma Ouedraogo, directeur des Ressources humaines, des Sciences et des Technologies à l’Union africaine, et Guenter Nooke, représentant personnel de la chancelière allemande, Angela Merkel, pour l’Afrique, a admis que l’Afrique est confrontée à un sérieux déficit de compétences.

« Nous devons investir dans l’avenir, et l’avenir est entre les mains de notre jeunesse », a indiqué un ministre. En investissant dans l’innovation et les compétences des jeunes, nous pourrons non seulement combler ce déficit, mais aussi favoriser la création d’emplois et créer « un terrain fertile au développement du secteur privé ».

D’après un haut fonctionnaire, si les bonnes décisions sont prises, l’évolution démographique du continent « pourrait faire de l’Afrique un centre mondial, tant pour la production industrielle que pour les TIC et les industries de service ».

Tout cela ne se fera cependant pas tout seul. La question fondamentale qui se pose est la suivante : que doit faire l’Afrique pour investir dans sa jeunesse.

« Il n’est pas suffisant d’introduire les TIC dans les salles de classe, indique le fonctionnaire. Les pays doivent se doter de stratégies nationales. » Il ajoute que chaque pays africain doit s’efforcer d’adopter une « approche intégrée des TIC ».

Les ministres ont identifié plusieurs secteurs d’investissement prioritaires : la science et la technologie ; la qualité de l’éducation et l’amélioration de la formation des enseignants et des résultats de l’apprentissage ; l’introduction d’équipements pour les TIC dans les systèmes d’éducation dès l’école primaire ; la réduction de la fracture numérique et le développement de la connectivité ; la mise à disposition de contenus pertinents ; l’adoption d’approches innovantes de l’eLearning, particulièrement dans les régions rurales ; la création de nouveaux liens entre les écoles, les universités et l’industrie afin que le système éducatif fournisse les compétences de base dans l’industrie a besoin ; l’acquisition par les diplômés des compétences générales requises pour entrer sur le marché du travail.

Un haut fonctionnaire a également noté que les TIC pourraient jouer un rôle significatif dans le renforcement de la démocratie en encourageant les jeunes à participer au processus décisionnel. Il est crucial, a-t-il ajouté, que les gouvernements favorisent le dialogue ouvert et « évacuent leur crainte de la transparence ».
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